À sept ans, Dominique Dupuis décide qu’elle veut jouer du violon. « C’est l’instrument le plus vivant, les violoneux faisaient danser le monde. » Le charme de Dominique et la passion qu’elle a pour l’instrument qu’elle joue avec enthousiasme et énergie transparaît dans toute sa personnalité.

Le talent de la jeune fille native de Memramcook dans le sud-est du Nouveau-Brunswick fait surface dès les débuts alors qu’elle suit des cours de violon traditionnel et classique. « J’ai adoré le violon classique, ça m’a beaucoup apporté. Par la technique, on arrive à trouver des sons qu’on imaginait impossible. » Après seulement trois ans, elle apprend ses pièces non seulement par notes, mais aussi à l’oreille. En achetant des CD de Stéphane Grappelli, incroyable violoniste jazz, elle découvre le jazz au violon, et saisit toute l’émotion qu’il est possible de transmettre par son instrument.

Fonceuse et n’ayant pas froid aux yeux, Dominique effectue ses premiers pas en tant qu’artiste sur scène au Pays de la Sagouine à Bouctouche lorsqu’elle a à peine neuf ans. À 12 ans, elle se produit à l’ouverture officielle du Festival International de Louisiane, à Lafayette. En 2000, elle lance un premier album, Le bonheur des coups d’archet, qui sera suivi en 2002 de Sans relâche.

C’est à l’été 2002 que Dominique fait ses débuts en Europe. Elle monte sur scène en Suisse lors du Festival de la Cité à Lausanne ainsi qu’à l’Expo ‘02 à Yverdon-des-Bains. Le vent dans les voiles, elle boucle l’été avec une mini-tournée en France. C’est aussi en 2002, à l’âge de 15 ans, qu’elle commence sa longue relation avec le Festival Interceltique de Lorient en Bretagne. Elle se produit également au Festival de la Saint-Loup et de la Danse Bretonne à Guingamp, aux Déferlantes francophones à Capbreton ainsi qu’au Festival Acadie en Ré à Saint-Martin de Ré. À l’automne 2003 elle gagne des cœurs au Québec lors d’une mini-tournée dans les municipalités Sherbrooke, Granby et Drummondville.

L’année 2004, année où l’Acadie célèbre ses 400 ans, marquera un tournant pour la carrière de la jeune virtuose. À seulement 17 ans, elle est surnommée la jeune Ambassadrice de charme de l’Acadie par les médias français. Elle commence l’année avec une série de 14 spectacles étalés sur une tournée de trois semaines en France et en Belgique. Elle offre par la suite une performance rayonnante et magnifique devant une foule de 55 000 personnes au Stade de France lors du spectacle de la Nuit Celtique. De retour au Festival Interceltique de Lorient au mois d’août, elle est reconnue comme 1a révélation de la 34e édition, qui aura vu passer 650 000 visiteurs. Elle y retournera en 2005, 2006, 2007 et 2008 en tant que vedette et sera surnommée « La jeune fiancée des Nations celtes ».

Toujours en 2004, la jeune violoniste propagera la musique de son Acadie en Italie, dans la Vallée d’Aosta, lors du festival CELTICA ainsi qu’au Festival VISA Francophone à Villefranche de Rouergue en France. On la retrouve sur scène lors du spectacle de clôture du Congrès mondial acadien le 15 août à Halifax, en Nouvelle-Écosse, devant plus de 10 000 spectateurs, méga-spectacle diffusé sur les ondes de Radio-Canada au niveau national.

Une jeune carrière déjà bien récompensée

Dominique Dupuis a récolté de nombreux prix au fil des ans. En 2002, elle remporte le prix Acadie-Rideau lors de la FrancoFête Dieppe-Moncton et se mérite une place sur scène à la Bourse Rideau, à Québec, en 2003. La même année, elle est couronnée au Gala des Prix Étoiles de l’ARCANB où elle remporta le prix pour la Pièce instrumentale de l’année avec sa pièce The Hurricane. Elle a également été finaliste dans la catégorie Artiste instrumentale de l’année aux prix ECMA 2003. En 2005, elle remporte le prix de la meilleure vitrine à la FrancoFête en Acadie à Moncton qui lui permettra de se rendre au ROSEQ à Rimouski.

Son expérience ne se limite pas à une carrière solo : Dominique a joint son talent à celui des musiciens de Vishten en 2003. La formation s’est produite un peu partout en France, à Ottawa, en Gaspésie, aux Îles-de-la-Madeleine, au Michigan, en Californie, au Massachussetts et au Lincoln Centre à New York. Dominique a été membre des formations Shaïda, Clearwater (Garth Brooks Tribute Tour), Harmonie et Image. La jeune virtuose a participé au Canadian Grand Masters Fiddling Championships et a partagé la scène avec des artistes tels que Rawlins Cross, Carlos Nunez, Marie-Jo Thério, Zachary Richard, Suroît, Danny Boudreau, Bois-Joli, Les Méchants Maquereaux, Grand Dérangement ainsi que plusieurs autres.

Dominique Dupuis n’a pas cessé de faire fleurir sa carrière au cours de la dernière année. En juin 2007, alors qu’elle avait à peine fini sa deuxième année à l’université, la jeune artiste a été chaleureusement accueillie par le Stade de la Route de Lorient, lors de la Nuit Interceltique, à Rennes. En juillet, elle repart pour la France, aux côtés des autres musiciens du spectacle l’Ordre du Bon temps, pour quelques concerts, et le vent l’a ramenée en août à sa deuxième maison, en Bretagne, où elle s’est produite, tous les soirs, dans un pavillon plein à craqué au Festival Interceltique.

À Lorient (Bretagne), où plus de 720 000 amateurs de musique celtique se rassemblent, la jeune virtuose a été acclamée « La jeune fiancée des Nations Celtes ». Une vétéran du festival, ses prestations étaient parmi les moments les plus remarquables : elle a joué au Stade du Moustoir lors des Nuits magiques, à guichet fermé. En novembre, la musique de Dominique a fait lever ses cousins cajuns en Louisiane, alors qu’elle participait au festival La Belle journée à Lafayette. Partout l’engouement du public est immédiat, on sent la force, la richesse, la vivacité, l’énergie jusqu’à l’émotion, l’instant musical d’un violon bien vivant.

L’album Bourrasque de Dominique Dupuis est distribué par Distribution Plages et disponible sur le site Internet au www.plages.net.

Un mélange de musique acadienne, celtique et contemporaine, Bourrasque propose une interprétation moderne du folklore d’Acadie et d’ailleurs. Comme une bourrasque de vent, l’artiste acadienne propose de se laisser aller au son d’une musique enivrante.